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Les salariés de But visent les jours fériés

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Petites primes et petits salaires provoquent la grogne. Le magasin d'Océanis a été fermé toute la journée samedi.
Le dernier bulletin de paie des salariés du magasin But d'Océanis a eu du mal à passer. « Pour avoir travaillé des jours fériés, le 8 mai et le jeudi de l'Ascension, on a touché de 11,39 € à 25 € brut de majoration, raconte Julie Sauer, déléguée du personnel. Pour le 1er mai, jour chômé, on touche 1,52 €. » Juste après cette fiche de paie décevante, la participation à un goût de trop peu. « Alors que j'avais perçu 200 € pour deux mois travaillés en 2005. J'ai 300 € pour toute l'année 2006, s'indigne Julie Sauer. Pourtant, les résultats de l'entreprise sont très bons. »
Cette situation a déclenché la grogne dans plusieurs magasins But de l'ouest. Ceux de Saint-Nazaire ont installé banderoles et piquet de grève dès l'ouverture samedi matin, paralysant l'activité du magasin. Mais d'autres revendications émergent à cette occasion. Comme le traitement salarial des vendeurs. « Ils n'ont pas d'augmentation annuelle, à la différence des personnels de caisse ou de dépôt, payés uniquement au fixe. Aux vendeurs, la direction (injoignable ce week-end, NDLR) dit que comme les prix augmentent, leur intéressement aussi. » Sauf que pour toucher un pourcentage, il faut réaliser un objectif de vente pas toujours réaliste, selon les premiers concernés. « Ce sont les mêmes dans tous les magasins But, à Saint-Nazaire, comme à Paris ou Marseille. Moi, je dois réaliser 54 000 € par mois en rayon cuisine. C'est impossible, » cite en exemple Julie Sauer. Qui dit adieu aux primes.

St Nazaire : PCF : non à la fermeture et à Power 8

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Le Parti communiste, par la voix de Christian Saulnier, réaffirme son hostilité à la fermeture de l'usine-ville et au Plan Power 8 en général.
728 commandes dont 425 fermes, un chiffre d'affaires qui avoisine les 100 milliards de dollars. Après le trou d'air qui a malmené les structures du géant aéronautique européen, Airbus est à nouveau sur une courbe ascendante. « Pourquoi dans ces conditions s'obstiner à vouloir vendre le site de Saint-Nazaire · », s'interroge Christian Saulnier, chef de file des élus communistes de Saint-Nazaire. « On peut prendre le problème dans tous les sens, je n'arrive pas à trouver une justification à la vente de l'usine-ville, sinon une opération financière dans le seul intérêt des actionnaires », ajoute-t-il, voyant se profiler la menace d'une externalisation de la production, à l'image de Boeing « dont le dernier appareil est sous-traité ». Même si Airbus n'en est pas encore là, loin s'en faut, c'est selon l'élu communiste, cette mécanique qui s'enclenche avec le Plan Power 8. Un plan dont il demande l'annulation car, dans l'état actuel des choses, il est « dangereux », dans la mesure où il affaiblit ce qui a fait jusqu'alors le véritable potentiel d'Airbus, à savoir « le savoir-faire de ses salariés et de son réseau d'entreprises sous-traitantes
Ouest-France

PCF : non à la fermeture et à Power 8

ST NAZAIRE

Le Parti communiste, par la voix de Christian Saulnier, réaffirme son hostilité à la fermeture de l'usine-ville et au Plan Power 8 en général.

728 commandes dont 425 fermes, un chiffre d'affaires qui avoisine les 100 milliards de dollars. Après le trou d'air qui a malmené les structures du géant aéronautique européen, Airbus est à nouveau sur une courbe ascendante. « Pourquoi dans ces conditions s'obstiner à vouloir vendre le site de Saint-Nazaire · », s'interroge Christian Saulnier, chef de file des élus communistes de Saint-Nazaire. « On peut prendre le problème dans tous les sens, je n'arrive pas à trouver une justification à la vente de l'usine-ville, sinon une opération financière dans le seul intérêt des actionnaires », ajoute-t-il, voyant se profiler la menace d'une externalisation de la production, à l'image de Boeing « dont le dernier appareil est sous-traité ». Même si Airbus n'en est pas encore là, loin s'en faut, c'est selon l'élu communiste, cette mécanique qui s'enclenche avec le Plan Power 8. Un plan dont il demande l'annulation car, dans l'état actuel des choses, il est « dangereux », dans la mesure où il affaiblit ce qui a fait jusqu'alors le véritable potentiel d'Airbus, à savoir « le savoir-faire de ses salariés et de son réseau d'entreprises sous-traitantes  Ouest-France



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