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Conserves défectueuses : Paulet touchera 1 million

RENNES

La cour d'appel de Rennes a condamné la société Lagarde, fabricante d'autoclaves métalliques (récipients à fermeture hermétique) basée de la Drôme, à verser 1 105 809,20 € pour les dommages (plus les intérêts qui courent depuis 2005) aux établissements Paul Paulet, de Douarnenez (Finistère).
En octobre 1999, plusieurs boîtes de conserve de maquereaux livrés par Lagarde avaient présenté un aspect bombé, faisant douter du bon fonctionnement du système de stérilisation. La direction de Paul Paulet avait immédiatement décidé de retirer de la vente plus de deux millions de boîtes. Entraînant un préjudice énorme qui s'est prolongé quelques mois, le consommateur boudant pendant un certain temps les produits de la marque.
La cour d'appel a cependant estimé que le fabricant n'était responsable que pour 40 % des problèmes rencontrés au cours de la stérilisation, c'est pourquoi elle n'a pas accordé les quatre millions d'euros demandés par la société Paulet.
Ouest-France

L'IUFM part à Brest, Rennes 2 digère mal

RENNES

Coup dur pour Rennes 2. Le recteur a tranché en faveur de l'université Bretagne Ouest pour l'intégration de l'IUFM. Une mesure jugée injuste à Rennes. La nouvelle est tombée, hier après-midi, alors que les personnels étaient réunis en assemblée générale pour discuter du projet de réforme des universités. Le recteur a choisi l'université Bretagne Ouest pour l'intégration de l'IUFM (Institut universitaire de formation des maîtres) dans un souci d'aménagement du territoire. C'est la douche froide. Il faut dire que Rennes 2 y croyait avec des arguments scientifiques aiguisés, ses deux équipes de recherche en sciences de l'Education. « On participe de manière efficace à la formation des maîtres. Ce n'est pas le souci de l'excellence qui l'a emporté », souligne Marc Gontard. Il rappelle que l'université Rennes 2 est aussi le plus gros fournisseur de candidats au Capes, d'étudiants qui préparent l'IUFM. Il y avait aussi la proximité : « On va maintenir sur deux sites des services qui auraient pu fusionner. C'est aberrant. Ça ne répond pas à un souci de rationalisation économique. » Les personnels de Rennes 2 étaient confiants « mais quand j'ai vu la procédure traîner, le Medef, qui n'a rien à voir avec la formation des maîtres, intervenir en faveur de Brest, j'ai compris que la décision serait politique », lâche Marc Gontard.
Rennes 2 paye-t-elle son image d'université contestataire et rebelle ? Certains l'affirment déjà. « On a l'impression d'une punition, insiste Philippe Guérin. Pourtant quand Rennes 2 est perturbée dans son fonctionnement, la formation des maîtres n'en souffre jamais. » Damien Belveze, conservateur de la bibliothèque, était prêt à intégrer le fonds de l'IUFM. « Déplacer la direction à Brest alors que le pôle le plus important est à Rennes, c'est du gâchis. On avait des habitudes de travail », relève le délégué Snasub FSU. « Quelle est la logique · » interroge Sébastien Petrus, vice-président étudiant. Le Snesup compte bien aller interroger les élus. « On est sous le coup de l'émotion, confie Jacques Degouys, secrétaire du Snesup. C'est difficile de spéculer. Le recteur n'a pas pris sa décision seul. Mais elle défie la logique. C'est une décision grave pour l'université. » Qui pourrait avoir des répercussions après l'été.
(Agnès LE MORVAN.) - Ma Ville.com 6.07.07 (Ouest France)


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